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 Jaina Hudson | White Rabbit

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Jaina Hudson/White Rabbit

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MessageSujet: Jaina Hudson | White Rabbit   Jaina Hudson | White Rabbit EmptyVen 13 Fév - 22:20


Jaina HUDSON


"Venez m'attraper ♥"


 

Je m'appelle Jaina Hudson, mais mes amis m'appellent Jai. J'ai actuellement 29 ans. Je suis une gothamites de naissance (ou presque) et j'habite dans un penthouse du Diamond District, dans Midtown. Je suis la plus insaisissable des futures résidentes d'Arkham. Ne le dites à personne, mais ma plus grande peur est d'être paralysée.


Physique

Un teint de peau olivâtre, des prunelles d'un vert étincelant, une taille de guêpe, une longue chevelure noire lui chatouillant les omoplates... Ne tergiversons pas : Jaina Hudson est une femme attirante. Avec le physique bien entretenue d'une coureuse de fond mêlé au galbe accentué d'une mannequin, cette fille de diplomate américain affiche une excellente hygiène de vie, et une mine rayonnante pour le prouver. Souriante, généralement maquillée avec justesse, elle ne porte que des tenues de grand couturiers, arbore souvent au moins un bijou hors-de-prix, et semble avoir vu le jour avec des talons de dix centimètres, tant son aisance à marcher avec frôle le naturel. Seul un anneau d'or accroché à l'aile droite de son nez vient rappeler une jeunesse indienne. S'exprimant dans un américain ne dissimulant pas l'ombre d'une pointe d'accent, Jaina ne se laisse pas impressionner par un auditoire fourni, gère sans problème l'attention qu'on lui accorde, et paraît toujours à sa place, peu importe là où elle décide de se montrer. Accompagnée par une odeur de jasmin, l'éloquente demoiselle au timbre feutré partage avec la bourgeoisie gothamite quelques travers, tels que le port constant d'un sourire de façade (qui contraste avec son distant regard d'émeraude), et l'habitude préjudiciable d'employer un ton excité pour la moindre bagatelle.

Dans un tout autre registre, l'alter-ego de la jeune femme honore son nom par un teint d'albâtre, et une chevelure d'un blanc albinos. White Rabbit n'apparaît que vêtue de son costume fait de légèreté et de provocation : des bottes montantes blanches à talons (qui ne gênent absolument pas la course de leur porteuse), un bustier blanc bordé de rose et orné d'une charmante queue de lapine en forme de pompon, de longs gants blancs (l'accessoire le plus indispensable à White Rabbit), un loup rose et un serre-tête affublant l’immature criminelle d'une paire d'oreilles blanches. Moulant, très révélateur du physique et de la personnalité de l'infatigable sprinteuse, l'attirail de White Rabbit sert autant à attirer le regard qu'à frustrer les poursuivants du lapin blanc. Impossible à rattraper, tel le personnage de Lewis Carrol, White Rabbit a les yeux bleu sombre, presque noirs dans la pénombre, et d'un magenta saisissant lorsque la lumière vient s'y glisser. Loin d'être une Jaina Hudson déguisée, cette alter-ego est en réalité un véritable dédoublement physique de la bourgeoise, qui se manifeste lorsque Jaina enfile les gants de White Rabbit. Capable d'être littéralement à deux endroits à la fois, miss Hudson peut donc commettre ses forfaits sous les traits de la belle lapine tout en animant une soirée mondaine, son double disposant de sa mentalité propre (jusqu'à ce que les deux entités fusionnent, en entrant en contact. Jaina devient alors la seule personne physique des deux, ses précieux gants remplaçant White Rabbit dans sa main).

Il est à noter que la facette criminelle de Jaina possède des capacités physiques remarquables. Telle l'animal qu'elle prétend incarner, le Lapin Blanc court aussi vite qu'un sprinter olympique, sans jamais se fatiguer, suer ou paraître essoufflé. Experte de l'évasion, White Rabbit échappe aux embuscades, aux pièges, et à toute situation supposée la bloquer, avec une virtuosité à couper le souffle. Ses limites sont pourtant clairement établies, puisque c'est une piètre combattante, qui court sans s'arrêter (même pour frapper) et incapable d'employer une arme. Sa dangerosité est donc relative, puisqu'on ne lui connait pour le moment qu'un usage d'armes non-létales (seringues hypodermiques, lacrymogènes) pour réaliser ses délits.
Caractère

À l'instar de ses deux apparences physiques on-ne-peut-plus opposées, Jaina arborera une personnalité radicalement différente, suivant le jour sous lequel elle se présente. Modérée et polie en civile, elle sera mutine, joueuse, voire ouvertement provocante, en tant que White Rabbit. Cette dernière a un besoin pathologique de se sentir poursuivie, et de se savoir capable de tenir à distance ses poursuivants. Extrêmement prévisible dans ses réactions, White Rabbit ne résistera jamais à l'occasion de venir titiller un policier, ou tout représentant de l'ordre, afin de lui lancer le défi de la rattraper. Accro à l'adrénaline, à la liesse que provoque le fait d'être poursuivie mais impossible à rattraper, la demoiselle blanche harasse et sape progressivement aussi bien l'endurance physique que mentale de ses limiers. Ne s'estimant satisfaite qu'une fois que ses poursuivants déclarent forfait, le Lapin Blanc apprécie beaucoup la compétition, et la ténacité (ce qui la rapproche de la cambrioleuse féline Catwoman). Très infantile dans ses rapports aux autres, elle reviendra souvent à la charge pour défier de nouveaux les plus endurants de ses poursuivants, riant à gorge déployée devant leurs efforts risibles pour la prendre de vitesse. Cette absence de maturité se ressent dans son rapport à l'autorité, qu'elle ne supporte pas, et dans la légèreté avec laquelle elle traite des sujets graves, comme la mort.
Moins exacerbée, plus pondérée et posée, Jaina Hudson se distingue suffisamment de son alter-ego pour qu'il soit quasiment impossible de les rapprocher. Maniérée, discrète quand il le faut, c'est une femme de la bourgeoisie gothamite comme une autre, qui se fond dans le moule prévu à cet effet. Contrairement à beaucoup de psychotiques qui ne peuvent donner le change trop longtemps, Jaina ne trahit jamais la folie qui l'habite, car elle peut s'en affranchir via un dédoublement physique. Là où un Joker, un Double-Face ou un Szasz doivent cohabiter en continue avec leurs pulsions névrosées, la fille de diplomate se contente simplement d'extraire de son corps sa facette la plus criminelle, lui facilitant grandement sa gestion mentale. Intelligente, pertinente, parfois piquante ou légèrement grinçante dans ses remarques, Jaina Hudson sait jouer avec les limites de la politesse, et ne dépasse jamais les bornes. Hôtesse de marque, invitée irréprochable, c'est une convive qui sait animer les conversations avec pertinence, s'investit dans des causes humanitaires louables, et mène une vie sentimentale tout à fait banale (pour une riche héritière). Marchant sur les traces de son père, on lui connait un intérêt tout particulier pour l'aide au développement des pays anglophones de l'Asie et du Moyen-Orient.

Plus grande Peur


Une petite fille de huit ans victime de viol ne peut pas retenir de la sévisse le moindre souvenir. Son esprit enterre les fragments de mémoire sous une épaisse couche de refoulements, barricade l'accès à ces heures d'horreur, et n'en garde qu'une phobie dérivée. Pour Jaina, c'est la sensation de ne plus pouvoir bouger. Comme lorsque, cette terrible nuit, l'homme était venu l'écraser de tout son poids pour l'empêcher de se débattre, la jeune femme perd tout contrôle dès qu'elle se sent dépossédée de sa capacité à bouger. White Rabbit est son exutoire, sa bouffée d'oxygène, son moment d'extase où elle devient mouvante, ne fait qu'un avec la vitesse. C'est son échappatoire, la période où elle plonge avec soulagement dans la certitude que personne ne pourra l'attraper et l'immobiliser à nouveau.


Avis sur Gotham

Jaina adore cette belle ville !
Elle y trouve un terrain de jeu inépuisable en tant que White Rabbit, et une cité occidentale à l'architecture éblouissante, en tant que native d'un pays oriental. Gotham la passionne, pour ce qu'elle abrite de riches bourgeois prêts à signer des chèques aveuglément si cela leur permet de passer pour les bienfaiteurs d'enfants de pays pauvres (et/ou de s'attirer le sourire bienveillant de la jeune femme). La ville du chevalier noir fut son nouveau foyer, après avoir été envoyée loin de l'Inde ; une citadelle gothique fascinante à découvrir, rassurante, car très loin de son pays natal, et offrant un enseignement de grande qualité. Le confort américain lui est accessible, à Gotham, autant que mille possibilités de libérer sa jumelle pour remettre en jeu son titre de sprinteuse la plus rapide du comté. Des compagnons de jeu s'y bousculent également, tous les "évadés" incarnant aux yeux de White Rabbit des originaux prêts à partager avec elle leur vision déformée du monde, et ce qu'elle offre de perspective pour démarrer une course-poursuite. Les grandes fortunes de Gotham sont également pourvues en beaux célibataires, avec qui Jaina savoure de dîner (voire plus, si affinité) avant de couper les ponts (en mentionnant l'idée d'un mariage et d'une installation dans les ruelles crasseuses d'un village indien, pour les plus récalcitrants).
Pour rien au monde Jaina Hudson n'échangerait Gotham contre une autre ville de résidence.


Moi
Quoi vous dire... Je suis un Sans-Pseudo-Fixe (SPF), donc j'hésite à vous donner un pseudo pour m'identifier. Disons que j'utiliserai Muir sur ce forum n_n
J'ai vu passer 22 hivers, voudrais devenir écrivain (un jour), aime beaucoup de choses, mais pas la version New 52 de Poison Ivy et d'Harley Quinn.
J'admets (difficilement) être un peu caféinomane sur les bords, et il m'arrive de ne pas en boire pour tenter de réduire ma consommation. Ne nous mentons pas : je reste très grand consommateur de cette boisson chaude @_@


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MessageSujet: Re: Jaina Hudson | White Rabbit   Jaina Hudson | White Rabbit EmptyVen 13 Fév - 22:21



HISTOIRE


"Pour un lapin blanc, on me dit très ponctuelle."





Dans le terrier...

Thomas Hudson, un gothamite dont la famille résidait à Gotham depuis trois générations, rencontra sa femme en Inde, là où son métier de diplomate l'avait amené à diriger le consulat américain. Actrice star de Bollywood, et d'une beauté à couper le souffle, la mère de Jaina transmit ses traits séduisants à sa fille, qui comblait déjà son père de ravissantes moues enfantines. Choyée, aimée, Jaina ne manquait de rien. Dès ses quatre ans, on lui offrit son premier piercing, un anneau d'or sur la narine droite, qui devait être suivi de nombreux autres. Or, le séjour de la jeune fille en Inde tourna court. Un soir de réception, l'un des convives profita de l'innocence de Jaina pour l'emmener avec lui dans une pièce vide. À huit ans, elle passait pour une très mignonne prépubère... Trop mignonne pour qu'un industriel de Bombay, frustré, n'en profite pas pour combler l'un de ses fantasmes les plus sombres. Sans mot dire, il immobilisa la mineure, qui le considéra avec des yeux d'émeraude écarquillés. Aucun mouvement ne lui était plus permis, l'incompréhension se disputait à la terreur dans ses prunelles, que son bourreau oublia vite pour se concentrer sur la région basse de son corps. Déculottée, choquée, sans réellement saisir la gravité de la scène, Jaina pleura en silence, tandis que le plus horrible commençait. N'eut été un vase renversé dans l'empressement, le pédophile n'aurait jamais été surpris.

Les mois qui suivirent se déroulèrent dans une nimbe opaque, pour la jeune fille des Hudson. Son père fit condamner l'industriel, alourdissant la sentence en usant de ses connexions avec la justice ; la mère de Jaina, elle, ne quitta plus son enfant. Muette, effacée et réveillée toutes les nuits par des cauchemars où elle s'imaginait enfermée dans son propre corps, la fillette refusa obstinément de sortir de chez elle. L'agoraphobie, la peur de tous les hommes, la tenaillait, l'empêchait de dormir sans lumière ou de se rendre quelque-part sans constamment vérifier par-dessus son épaule si une ombre sordide ne glissait pas de derrière un recoin pour lui bondir dessus. Une année après le drame, Jaina n'avait opéré aucun progrès, et présentait les premiers signes d'un traumatisme qui risquait de lui rester à vie. Thomas Hudson décida donc d'envoyer sa fille dans sa ville d'origine, Gotham, pour qu'elle y redémarre une existence loin du moindre élément susceptible de lui rappeller la terrible nuit. Avec son poste à responsabilité, et sa femme prise par ses rôles à Bollywood, le diplomate dut également se résoudre à inscrire Jaina à l'internat. Un établissement privé de Gotham City, prestigieux, renommé pour avoir accueilli des fils et filles de grandes familles gothamites (Wayne, Elliot, etc) dont les diplômés finissaient tous dans de grandes écoles.

Bien qu'éloignée de ses parents et désorientée par le brutal changement de décor qui s'imposait à elle, Jaina ne tarda guère à adorer Gotham. Le pensionnat épargnait à ses pensionnaires d'être confronté à la misère et à la criminalité locale, soulignant davantage l'histoire de la ville, son positionnement géographique permettant des excursion régulières au grand observatoire de Coast City, au muséum de Métropolis, et à l'université d'Ivy Town, et bien sûr les conditions d'études plus que confortables qu'impliquaient de souscrire à un établissement privé. Quasiment aussi protégée de la réalité qu'en Inde, Jaina s'épanouit néanmoins, entourée de camarades fortunés qui l'adoptèrent en apprenant qui étaient sa mère. L'origine cosmopolite des élèves rendait les discussions de groupe incroyablement enrichissantes, et tous avaient en commun d'être nés avec une cuillère en argent dans la bouche. Sur ce socle de valeurs communes, la promotion de Jaina traversa les années, pour finalement l'amener à sa majoritée comme une jeune femme plus sûre d'elle, débarrassée de sa crainte de l'extérieur et des hommes, mais portant malgré tout une névrose latente, qui la poussait inexplicablement à agacer ses camarades jusqu'à ce qu'ils se lancent à sa poursuite.

Avec une longue liste de carrières lui tendant les bras, la fille de Thomas Hudson aurait pu choisir n'importe quelle voie et s'y adonner sans crainte, la fortune familliale la mettant de toute façon à l'abris du besoin. Son choix se porta toutefois sur la tradition familliale, puisque Jaina, après une décennie passée très loin de l'Asie, retourna en Inde devenir l'assistante de son père. Intéressée par une carrière politique, nostalgique du pays où elle avait vu le jour, la demoiselle reprit contact avec l'ancienne colonie Britannique, acceuillie à bras ouverts par ses parents. Le responsable du consulat américain approuva la décision de son enfant, lui confiant d'abord quelques tâches subalternes, avant de progressivement lui occtroyer davantage de lattitude en découvrant que sa petite fille était désormais une adulte compétente et appliquée. Fier de Jaina, Thomas attendit le vingtième anniversaire de cette dernière pour lui offrir un cadeau qu'il conservait pour une occasion spéciale. Reçu par un historien reconnaissant, le cadeau était une sorte de relique, datant d'après l'expertise du quinzième siècle : une paire de longs gants blancs en satin, sans motifs. Leur particularité résidait dans la légende leur étant attribués : ces gants avaient, au dire de l'historien, été fabriqués par un avatar de Brahman pour guider les méritants vers le Moksha, l'état d'accomplissement spirituel où l'individu s'affranchissait de tout. Aux yeux de Thomas Hudson, la relique symbolisait le passage au statut d'adulte indépendant de sa fille. N'ayant jamais essayé les gants, il ignorait complètement que ces objets signifieraient bien plus, pour son enfant.

Pendant longtemps (plusieurs années), Jaina entreposa le cadeau de son vingtième anniversaire loin des regards, tel la relique qu'il était. Un soir, tandis qu'elle devait se rendre à une réception comptant parmi les invités le président de l'Inde et ses principaux ministres, elle décida de revêtir pour la première fois ses gants, considérant qu'ils seraient un apanage convenable pour la soirée d'envergure qui s'annonçait. Mais à peine avait-elle enfilé son cadeau qu'une nimbe de couleur l'environna, pour l'éblouir. Lorsque la lumière retrouva une intensité normale, une autre femme se tenait dans sa chambre, face à elle. Une demoiselle ne lui ressemblant absolument pas (sauf peut-être pour les mensurations et le timbre de voix) et revêtue d'un ensemble qu'elle n'avait jamais vue. Après un bref sourire enjôleur, l'apparition s'éclipsa par la fenêtre, laissant une Jaina Hudson estomaquée seule. Croyant à une sorte de vol, elle appela aussitôt la police, leur décrivant sa cambrioleuse. Cette nuit, White Rabbit se faisait pour la première fois poursuivre, et déjoua du coucher au lever du soleil les forces de l'ordre dans les rues surchargées de Bombay. Alors qu'elle campait près du téléphone, ses parents momentanément partis prendre des nouvelles auprès du commissaire, Jaina vit avec stupeur l'inconnue aux cheveux blancs et aux yeux violets la rejoindre, avant de lui prendre la main. Un nouveau flash lumineux plus tard, elle se retrouvait avec ses gants en main... Et une fournée de nouveaux souvenirs pleins la tête ! Le son lancinant de sirènes de police, un décor urbain plongé dans la pénombre défilant sous ses yeux, le sentiment extatique d'être l'inarrêtable lièvre distançant le prédateur... Et le propre son de sa voix, adressant régulièrement quelques provocations gratuites à ses poursuivants pour qu'ils refusent d'abandonner leur course.

Aussi confuse qu'enjouée par sa découverte, Jaina tint les gants aussi loin d'elle que possible, craignant que la police de Bombay ne fasse le rapprochement entre White Rabbit et elle. En parallèle, cependant, l'envie de plus en plus insistante de réitérer l'expérience du dédoublement s'intensifia, dans son crâne. Incapable de penser à autre chose, de moins en moins concentrée en journée à son travail pour le consulat américain, la célibataire de vingt-cinq ans céda à la tentation, libérant de nouveau le joueur Lapin Blanc dans la nuit. Tandis que son reflet étrangement coloré s'évadait dans les ruelles en riant joyeusement, la fille de diplomate réalisa qu'elle se sentait plus sereine et apaisée que jamais, comme une souffrante soulagée par un analgésique. La perspective tentante de régulariser l'utilisation des gants ne tarda pas à pousser Jaina à s'auto-persuader que, tout compte fait, son double ne faisait rien de mal en jouant au chat et à la souris avec la police, alors pourquoi se priver ?

De légende urbaine, White Rabbit acquit le statut de criminelle recherchée au fil de ses apparitions en Inde. D'abord inoffensive et plus agaçante que vraiment dangereuse, la belle provocatrice glissa doucement vers un mode opératoire plus dommageable. Lassée de courir après le Lapin Blanc, la police locale estima préférable d'ignorer cette femme en costume de magazine pour adulte, croyant que sans partenaire de jeu, White Rabbit cesserait son manège. La sprinteuse comprit vite que la police choisirait de l'ignorer si elle en restait à un rôle inoffensif, et se mit donc à devenir une menace à appréhender absolument. Les insultes devinrent des farces douteuses, puis des vols à l'arrachée, avant de passer au cambriolages de banque, dès que White Rabbit perçut le potentiel dont elle disposait. Rien n'était trop risqué pour lui assurer une belle troupe de poursuivants à ridiculiser.
Quand le consulat américain reçut du président un faire-part avertissant que le pays entier prenait très au sérieux le cas du Lapin Blanc, Jaina comprit qu'il était venu l'heure pour elle de changer de localité. Gotham, avec sa réputation déjà faite de cité du crime, lui offrait sur un plateau d'argent des possibilités infinies d'amusement, tout en représentant pour l'ancienne écolière une ville où de nombreuses vieilles connaissances de l'internat habitaient encore. Sous le prétexte de retourner à Gotham pour y sensibiliser la population aux problèmes de l'Inde, du Pakistan et de l'Iran dans leur développement économique, Jaina décolla pour le nouveau-monde, ses précieux gants bien rangés dans sa valise, le Lapin Blanc en son sein trépignant d'impatience de fouler l'asphalte gothamite.


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MessageSujet: Re: Jaina Hudson | White Rabbit   Jaina Hudson | White Rabbit EmptyVen 13 Fév - 22:57

Oh, Jaina ! *défaille* Dieu comme elle est belle !

Ahem ! Dis donc, mais je t’ai reconnu (d’ailleurs, honte à moi, j’ai remarqué le pseudo après coup et j’ai compris sur le tard pour Poison Ivy… mille excuses, je me sens encore d’une débilité affligeante, mais passons xD)

J’ai eu l’agréable surprise de voir la fiche déjà toute remplis (en vrai, je frétille sur ma chaise, mais il vaut mieux faire semblant que je suis pas hystérique devant les nouveaux membres Jaina Hudson | White Rabbit 2763952917 )

Et comme je suis vachement cool, j’offre même un détail de mes appréciations (presque comme à l’école, mais en mieux xD)

Très jolie fiche, très complète, d’ailleurs ! Agréable à lire (j’en aurais rougis pour la description physique !)

J’adore le rapport entre sa peur et son caractère, par ailleurs, même s’il m’a fait de la peine. (*hug*)

C’est très intéressant cette aspect relique magique (comme les fragments d’eden dans Assassin’s Creed…) pour les gants. Ca laisse présager par mal de truc pour la suite des events Wink

Allons cambrioler gaiemeeent /ZBAFF
Echappons nous d’Arkhaaam /ZBAFF
Je manigancerais des plans pour t’attrapeeer /ZBAFF
Je minerais Gotham pour ça. (j’arrête mes délires la dessus, sinon on en finit plus.)


Que dire de plus, ci ce n’est que cette fiche très charmante me donne bien des idées de missions, events, tout ça, tout ça !

Je ne peux que te valider avec un immense plaisir !
Bonne chance à Gotham Wink

PS : Moi aussi je me dope à la caféine, mais je m’en cache plus xD
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MessageSujet: Re: Jaina Hudson | White Rabbit   Jaina Hudson | White Rabbit EmptyVen 13 Fév - 23:17

Merci (mille fois), E.Nygma Very Happy

C'est un plaisir d'être validé (il va falloir que j'enchaîne sur la création des fiches... Coding time /o/)

Nouvelle précision : le fonctionnement des gants est entouré de zones d'ombres... Que j'ai volontairement esquivées dans la description ._.

Exemple tout bête : si White Rabbit est blessée/prend une balle, qu'arrive-t-il à Jaina ? Aucune idée >_> Est-ce qu'elle récupère les blessures quand les deux doubles se réunissent ? Est-ce que White Rabbit est remise à neuve à chaque apparition ? Mystère. Et ça n'a, à ma connaissance, pas encore été abordé dans les comics '-'

Donc RP avec White Rabbit va m'amener à devoir préciser plein de choses sur le personnage, e_e
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MessageSujet: Re: Jaina Hudson | White Rabbit   Jaina Hudson | White Rabbit Empty

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