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 Absolem, un psychopathe bien trop lucide [Terminé]

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Eliott K.Prescott/Absolem

« Eliott K.Prescott/Absolem »


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40
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Dans la morgue.
Emplois :
Médecin légiste pour la GCPD et médecin spécialisé dans les troubles cardio-respiratoires et la dégénérescence musculaire.
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Purger le monde

Absolem, un psychopathe bien trop lucide [Terminé] Empty
MessageSujet: Absolem, un psychopathe bien trop lucide [Terminé]   Absolem, un psychopathe bien trop lucide [Terminé] EmptyLun 16 Fév - 15:39


Absolem
"Sometimes forgives, never forgets."
 

Je suis Eliott Kyrie Prescott, mais c'est un un faux nom; mon vrai nom est Alvaro (Superbia) Elleyson Rosenwald mais certains doivent me connaitre en tant qu'Absolem. J'ai actuellement 31 ans et je suis célibataire et fier de l'être. Je suis un anglo-germain et je n'ai pas de domicile fixe. Je suis un membre de la GCPD. Au quotidien, je travaille à/comme médecin légiste, même s'il m'arrive de travailler aussi à l'hôpital en tant que médecin spécialisé en pathologies cardio-respiratoires et en la degénerescence musculaire. Ne le dites à personne, mais ma plus grande peur est de perdre ce qui m'est cher.


Physique
Hum... Que dire sur notre jeune anglo-germain ? 
Et bien... Alvaro est un jeune homme bien sculpté et grand, mesurant un peu plus de 1m90 pour environ 80kg. Il est assez musclé et il a les traits un peu fins au niveau du visage. Détrompez-vous, il est loin d'être androgyne, quoi que l'on puisse dire. Il a des cheveux noirs corbeau, mi-longs et jonglant entre l'ondulé et le bouclé. Sa chevelure est en bataille, la plus part du temps, même si, parfois, il lui arrive de se faire une queue de cheval. De plus, autant sa « frange » comme les mèches qui encadrent son visage sont très irrégulières. En général, sa pseudo-frange couvre l'un de ses yeux, ce qui lui donne l'air plutôt informel -sans compter que, souvent, il a une cigarette entre les lèvres. On lui a déjà dit plein de fois de la couper ou de découvrir son œil, mais il refuse de le faire.

Son teint est pâle, très pâle. Ses yeux sont dorés, limpides et profonds mais, malgré leur couleur ardente, ils ne procurent que des frissons. Son apparence ne dévoile guère sa nature, c'est à dire qu'il cache bien son jeu car, malgré sa sérénité -ou plutôt, son indifférence- et son sérieux ; il a les mains baladeuses et ne manque jamais d'user autant de ses charmes que de son intelligence - surtout, si c'est pour perfectionner et embellir ses crimes. 

Elleyson sait qu'il est très agréable à regarder mais il rester passablement discret au travail. Néanmoins, une fois hors de la morgue, loin du boulot, sa perversion ne peut être égalée que par son sadisme ou son cynisme. Ce n'est plus une question de ses traits caractériels, non, c'est aussi une attitude. Il ne sera jamais vulgaire mais, il est quelqu'un de tactile, de suggestif : il aime séduire mais pas qu'on tente de le séduire. C'est quelqu'un qui incarne parfaitement l'Orgueil et la Luxure ainsi qu'une pointe de Colère, qu'il cache derrière un masque glacial et pratiquement imperturbable.

Il déteste tout ce qui est bijoux, mais il aime bien les autres accessoires. D'ailleurs, il porte souvent un chapeau noir digne d'un chasseur de primes du Far West, des rubans satinés et/ou des gants. Il porte des boucles et des tours d'oreille ainsi qu'une bague dont il a hérité, ce qui est assez paradoxal -puisque, comme mentionné ci-dessus, il n'aime pas les bijoux-. Si vous lui demandez, il vous répondra simplement que « ça ne vous concerne pas » ou « qu'il ne considère pas les boucles d'oreilles comme des bijoux ». Quant à sa bague... Évitez de lui poser des questions, puisqu'elle appartenait à son défunt oncle et amant.

Bien, en ce qui concerne ses oreilles... Oui, les deux sont percées : a gauche, il porte souvent des tours d'oreille -et d'autres accessoires du genre- en acier puisqu'il n'aime pas qu'on pense qu'il a de l'argent. À droite, il ne porte que des boucles. Malgré le fait qu'il soit très fier, très orgueilleux, il déteste frimer. On peut dire qu'il a aussi des piercings puisqu'il a percé son cartilage gauche.

Côté marques... Il a une très grande cicatrice qui traverse son torse, en diagonal, depuis son épaule gauche jusqu'à un peu plus haut du ventre, du côté droit. À l'opposé, deux grandes ailes noires ont été tatouées sur son dos. Il s'habille souvent de façon sombre et/ou alternative, n’appréciant pas vraiment d'être dans « le moule ». Il peut tout aussi bien enfiler -de temps en temps- des habits un peu moins formels, restant toujours élégant et subtile. Il aime porter des bottes ou des rangers, même durant l'été. Il aime aussi porter des habits d'époque, même si c'est beaucoup moins discret qu'un costard. Il peut tout de mêmes se le permettre, ses patients ne peuvent pas s'en plaindre~.

Si jamais vous le croisez dans la rue, hors du travail, ce qui le distingue le mieux est son long manteau noir et blanc, en cuir. Mais, il y a d'autres fois où vous serez incapable de le reconnaître puisqu'il aime se déguiser lorsqu'il va commettre des meurtres importants ou qu'il doit étudier une cible. C'est l'une des façons grâce auxquelles il peut échapper à certaines cameras de surveillance.

Sa voix n'est pas très rauque pour un homme de son gabarit, on pourrait dire même qu'il peut parler avec beaucoup de « douceur » quand ça le chante. C'est un jeu de mots pourrit, je sais~♪. Non, plus sérieusement... Certes, sa voix peut s'adoucir, mais il utilisera toujours un ton froid et à la limite du désagréable. Il porte parfois des lunettes uniquement pour le style et ce, qu'elles soient de soleil ou incolores. Son visage s'adoucit à la simple vue de celui qui monopolise son cœur ainsi que de sa cousine, qu'il adore et protège inlassablement. Ceci dit, si vous le croisez, la plupart du temps, il aura les sourcils légèrement froncés et une clope au bec. C'est un grand fumeur ! 

Comme vous pouvez le remarquer, ce n'est pas au premier regard qu'on saura qu'il s'agit d'un serial killer. C'est quelqu'un de très civilisé, même si ses méthodes ne sont pas très réglos. Il porte toujours sur lui une vieux colt du 45 et sa fausse carte d'identité puisqu'il refuse qu'on connaisse son vrai nom -ou fasse le lien entre sa cousine Amerlyllian et lui. Autant à risque de crever -dans le cas où il serait suspecté- comme d'être reconnu en tant que le fils de deux vermines dont il ne veut rien savoir. Bon... Je pense avoir suffisamment dit, maintenant.
Caractère
Notre jeune légiste semble être quelqu'un de très froid, de très manipulateur et d'assez cruel envers autrui, qui ne se soucie que de ce qui l’intéresse. Il semble indifférent, voire complètement insensible, la plupart du temps alors que ce n'est pas toujours le cas. Alvaro est quelqu'un de très patient, mais ne le poussez pas à bout. Ne jouez pas avec ses nerfs car n'y a pas plus rancunier que lui ! D'ailleurs, il a pour habitude de rendre à son entourage ce qu'on lui donne, que ce soit matériellement ou moralement. Grosso modo, si vous lui faites du mal (directement ou indirectement), vous en prendrez cher. En revanche, si vous êtes sympathiques ou autres, malgré sa froideur, il sera passablement supportable avec vous. Éventuellement, hé ? Ne croyez pas qu'il sera toujours vivable, même si vous l'êtes avec lui. 

Il sera toujours froid et... plutôt sinistre, plus que sombre. 
C'est dans sa nature, malgré le fait qu'il soit joueur et assez charmeur, lorsque cela lui convient. Son actuel comportement est une sorte de vengeance contre la société qui l'a toujours traité comme un pire que rien, qui l'a trahi sans remords et qui l'a fait haïr ses semblables -même si tuer l'amuse plus qu'autre chose, à présent-. Par contre, il peut être doux et potentiellement « gentil » quand ses intérêts sont en jeu – même si tout n'est qu'une grotesque farce. C'est à dire ? Il le sera où, quand et avec qui il veut, s'il a une bonne raison de l'être, bien entendu. Eh. Ceci ne s'applique pas lorsqu'il sera en présence de son amoureux (s'il vient à en avoir un, bien sur...) ou de sa chère cousine : ce sont des exceptions. 

Par ailleurs, il a beaucoup de mal à s'attacher à quelqu'un et n'a aimé qu'une et unique personne, de toute sa vie : Glenn, son oncle et mentor. Suite à la mort de ce dernier, son rival -et ami intime- lui a redonné le courage et l'envie de continuer. Aujourd'hui, il ne vivra que pour celui qu'il considère comme étant son alter-ego, pour tuer et pour se venger de ceux qui l'ont souffrir, d'une façon ou d'une autre. Néanmoins, si quelqu'un arrive à le comprendre, il peut être le plus loyal des compagnons qui soient. Encore une fois, mettons l'exemple de sa relation avec celui qui aura l'honneur de captiver son cœur : pour cette personne, il serait capable de décrocher la lune pour la lui offrir, si il le lui demandait, même s'il aime se battre -amicalement- avec lui. Cette personne deviendrait sa raison d'être.

Elleyson peut s’avérer très attentionné, mais manque cruellement d'empathie et de romanticisme, ce qui le rend maladroit dans le domaine amoureux, domaine qu'il préfère ignorer. Il sait sourire, bien que vous ne verrez que rarement ses lèvres s'étirer autrement qu'en un rictus malsain ou un sourire carnassier. Si vous tenez vraiment à le faire sourire, attendez à ce qu'il soit en train de regarder une photo de son oncle ou de parler avec son Alice adorée (c'est le second prénom de sa cousine, je précise). Si jamais vous avez le malheur de le surprendre dans ces moments là, vous vous ferez écorcher vifs ipso-facto ! 

Encore une fois, malgré les apparences, il est rêveur, très protecteur et très ambitieux, mais il le cache derrière son apparence sérieuse et parfois toujours hostile. Il a tendance à blesser les gens volontairement, surtout moralement parce qu'il connaît parfaitement le pouvoir des mots. Il est cynique, pervers et désagréable à souhait, notamment lorsqu'il est de mauvaise humeur. Je ne vous souhaite pas de le croiser dans ces moments là. 

À votre plus malheur, c'est quelqu'un qui a un QI très supérieur à la moyenne et qui passe son temps à réfléchir, à cogiter et à calculer chacun de ses pas. Sa psychopathie et son sadisme n'ont jamais su brouiller son jugement, sa Raison. Quoi que... parfois souvent on a bien le droit d'en douter... Surtout, lorsqu'il est prit d'un fou-rire (vous n'aimerez pas savoir ce qu'il a en tête, dans ces instants-là...) ou lorsqu'on voit avec quel enthousiasme il travaille, que ce soit dans la morgue, en étudiant les cadavres ou dans la rue avec ses meurtres et ses pseudo-œuvres d'art : des sculptures qu'il fait avec des animaux morts ainsi que des morceaux du corps de ses victimes, car oui, il est rare qu'on retrouve les corps entiers. En plus, il signe ses créations avant de les abandonner exposer dans les lieux publiques (comme la fois qu'il en a laissé une dans une crèche *kof kof*). 

D'un autre côté, il est aussi mystérieux, ténébreux que froid, voir même distant, que ce soit en public ou en privé. Il est très strict et méticuleux mais, malgré tout, il ne manque pas de se faire apprécier, surtout physiquement puisqu'il peut être « cool », si on fait ce qu'il veut, quand et comme il veut. Nonobstant... si on lui désobéit, vous avez intérêt à vous déplacer plus vite que lui et à bien vous cacher parce qu'il vous retrouvera et, à coup sur, vous finirez par faire partie d'une de ses macabres œuvres d'art. 

Superbia n'est pas très bavard en soi, même s'il lui arrive d'épuiser son quota de mots mensuels en quelques minutes puisqu'il trouvera toujours quelque chose à dire, si vous engagez une conversation qui lui plaise. Endurant et toujours énergique, malgré les apparences, ce tueur d'aspect éternellement blasé est aussi orgueilleux, ce qui fait bien honneur à son troisième prénom. Ah, autre chose ! N'oubliez pas que c'est quelqu'un de TRÈS possessif. Il n'est pas égoïste, mais il n'est sûrement pas altruiste... Ne le prenez pas, non plus, pour un fou, parce qu'il ne l'est pas. Il est -tout simplement- plus proche des autres formes de vie -et des macchabées- que des humains « normaux » puisqu'ils lui ont fait beaucoup de mal. Il déteste être contrarié et... défendez-vous de toucher à ceux qu'il aime à risque de devoir ramasser vos dents dans les quelques secondes qui suivent. 

On doit noter aussi qu'il a beaucoup de sang-froid.
Absolem est quelqu'un d'imprévisible, de très paradoxale, d'ambigu, de sombre et qui a un humour des plus morbides (il a eu un bon exemple...). À moins d'être l'élu de son cœur, vous ne pourrez JAMAIS lui ôter un sourire passablement doux ou sincère. Qu'il soit insensible et sans scrupules envers autrui, ne veut pas dire qu'il est un monstre sans cœur, après tout, pour mauvais qu'il puisse être. Il a toujours ses raisons... Quelles qu'elles soient, enfin... Je crois... ? Accessoirement, c'est un très bon tireur, même s'il préfère se battre corps à corps, servant d'une petite arme blanche : un scalpel, par exemple, ou un couteau suisse. Vous tenez toujours à le rencontrer et à mieux le connaître ?

Ma peur
Ni douleur, ni noyade, ni mort, ni animaux, plantes, poisons, lieux clos, sang ou autres. Non. Absolem n'est pas quelqu'un qui ait des grandes phobies, de ce fait, rien de physique ou de psychologique ne peut l'atteindre. Nonobstant, il y a bel et bien quelque chose qu'il craint par dessus tout : perdre les êtres qui lui sont chers.Il a déjà perdu son amant, on a blessé son meilleur ami (et rival) et on a tué sa cousine une première fois. Il fait de son mieux pour la protéger depuis son retour parmi les vivants, cachant ainsi son secret car, autant qu'on peut la voir comme un monstre, elle peut aussi être une fontaine de jouvence, une pierre philosophale.

Pourquoi craint-il cette perte ?
Alvaro peine à créer des liens et, en général, il refuse de le faire afin de neutraliser cette faiblesse, afin d'épargner des problèmes une douleur in-nécessaire à ses proches. Il ne peut pas se permettre des écarts d'attitude, ni d'autres exceptions car, dans cette ville, rien ne dure longtemps à moins de se ranger du bon côté.


Mon avis sur Gotham
L'avis d'Elliot, concernant la ville, est très complexe. Il l'aime et il ne l'aime pas : il est très partagé, puisqu'il préfère les villes d'Europe mais celle-ci est la ville de son oncle.

Gotham est une ville intéressante, où l'étrange et l'anodin ainsi que le crime et la justice se mêlent. Néanmoins et selon lui, on ne sait jamais qui est quoi, on ne peut pas avoir confiance en nos alliés ni aux amitiés à moins d'en avoir confirmation – et encore. Il est incorruptible, l'argent n'a pas d'emprise sur lui et ce qu'il fait c'est par envie ou amusement, principalement.

Son avis quant à la société ne change pas, où qu'il aille : elle est pourrie, corrompue et complètement nécrosée. Il est conscient du fait qu'il y a des innocents et des bonnes personnes parmi ce tas grouillant de vers, c'est pourquoi il prend toujours le temps d'analyser chaque personne, chaque situation afin de ne pas s'en prendre à des innocents. Gotham le voit en même temps comme un justicier et comme un des pires criminels qui soient.


Derrière l'écran
• Pseudo : Suzukihotaru (tout ce qui est graph, code, game et pub), Amerlyllian (écriture et rpg) ou Zakuro-kun (fandub et webprojects).
• Age : 20ans (presque 21)
• Prénom : Selena suffira.
• Passions : Musique, écriture, littérature, jeux vidéos, RPG, cinéma, ART !
• Comment ai-je connu le forum ? Grâce à Bullock.
• Personnage sur l'avatar : Gilbert Nightray de Pandora Hearts.


fiche by Anthemis.
crédits gifs & icon ;; tumblr & chester.






Biographie
"Aucune épreuve n’a jamais été surmontée en versant des larmes."
 


C'est mon histoire
Prologue

Il n'y a que deux types de criminels, selon moi :
Le premier groupe englobe bon nombre des criminels, qui ne sont que des mauvaises personnes qui, faute de ne pas pouvoir assouvir leurs besoins psycho-physiques, finissent toujours par chercher quelque chose de plus choquant à faire. Les meurtrier, par exemple, commencent sans douter en tuant des insectes, puis des animaux, des enfants et, finalement, ils ne peuvent plus s'en passer. Ils sont d'une cruauté sans limites... Ces misérables forgent et créent le second type, qui, quoi que l'on puisse croire, sont toujours les pires car, désireux de prendre une revanche... NON, de se venger vis à vis de cette société -complètement nécrosée-, changent et basculent dans leur monde.

Je pense faire partie de ce dernier groupe puisque je n'ai pas toujours été ainsi... Je ne suis pas né avec cette haine, cette douleur.. Je suis devenu ainsi, avec le temps. La cause? Une suite d’événements qui m'ont ôté brusquement tout ce qui m'était précieux, sillonnant, blessant et marquant profondément ma chair et mon âme. Pourtant, à présent, ce « métier » m'amuse plus qu'autre chose. Je ne suis qu'un artiste -incompris- qui crée des morbides sculptures avec ses cadavres lorsque l'envie lui prend et qui disparaît sans jamais laisser de traces. 

Tout comme les criminels du premier groupe, nous avons besoin de procéder régulièrement à des actes prohibés qui nous font perdre ce que l'on appelle « humanité »... Même si ce que j'ai perdu jadis, je ne pourrais pas le récupérer, peu importe car je ne me bats plus pour une simple vengeance. Oh, ça non, mes chers. Là, dehors, quelque part, il y a un homme qui a su me sauver de cette lassitude et ma débauche autodestructrice : mon rival, ma raison d'être... 

Contrairement à ce que l'on pourrait croire, je suis parfaitement lucide. Je compte continuer sur ma lancée et faire toujours plus de victimes, jusqu'à ce que la Mort veuille m'emporter. Je ne me laissais jamais abattre ni arrêter car, seul Drake a le droit d’abréger mes jours. Peu m'importe si on me voit comme un simple criminel ou comme un justicier. Je n'arrêterais que lorsque la ville sera libre de toutes ces ordures... ou que je sois mort.  

Chapitre I
{Une situation familiale assez délicate}

Je suis né à Berlin, Allemagne, le 19 octobre 1983, au sein d'une famille de nouveaux riches. Tandis que mon père était commerçant d'Art, ma mère, elle, était styliste et avait pas mal de succès à l'époque. J'avais tout ce que je voulais, quand et comme je le voulais... Pourtant, je ne dirais jamais que j'ai eu une enfance heureuse car je n'ai pratiquement jamais été en présence de mes parents. Il n'y avait que l'argent qui comptait, pour eux. Moi, je n'existais pas. 

Quoi que je fasse, rien ne semblait être suffisant pour attirer leur attention. Et cela empira le jour où mon petit frère naquit. Nous avions cinq ans de différence et, contrairement à moi, mes parents le gâtaient... Depuis enfant, je ne suis pratiquement pas sorti du manoir et je devais souvent m'en occuper puisqu'il me suivait à longueur de journée. Les professeurs se succédaient et augmentaient les difficultés selon le bon vouloir de mes géniteurs : musique et beaux arts, sciences, latin, grec, littérature, littérature étrangère, histoire, sciences sociales (politique, économie, gestion, etc), anglais, escrime, cours de conversation bilingues (anglais-allemand) et j'en passe. 

Lui, il jouait tout le temps et moi, j'étudiais sans cesse, sans jamais avoir envie de faire des choses «d'enfants », comme jouer ou... tenter de me faire des amis. Peu m'importait tout cela, puisque je n'avais pas beaucoup de temps à m'accorder, mais... Je le détestais, de tout mon être. J'étais le fils parfait, pourtant... Pourquoi ne m'aimaient-ils pas ? J'étais tellement jaloux d’Ivan -mon cadet- que, je l'ai blessé à plusieurs reprises... Mais ce fut de pire en pire... À l'âge de huit ans, j'ai craqué : J'ai bousculé mon frère par les escaliers. Même s'il ne m'en a pas voulu, mes parents oui... D'ailleurs, ce fut à cause de cela qu'ils m’envoyèrent chez mon oncle Glenn, dans une petite maison loin des grandes villes, au comté de Cambridgeshire, Angleterre. 

Chapitre II
{Naissance d'une passion morbide}

Glenn... Mon oncle... 
Cela peut paraître stupide mais, il a toujours su me donner ce dont j'avais besoin. Il a su assouvir mon besoin de Savoir et m'a aidé à poursuivre cette quête immatérielle dont je ne connais pas point le but. Il était romancier et taxidermiste. Malgré mon jeune âge, il m'avait apprit les bases du métier, ce que l'on aurait jugé comme étant irresponsable, de sa part. Moi, je le voyais autrement car il a contribué à faire de moi celui que je suis, du moins, en partie. Habituellement, il résidait à Gotham, aux États unis, puisque son travail était mieux payé et plus reconnu là-bas qu'en Europe. Afin de ne pas m'amener directement en occident, sans rien connaître de sa culture ni même parler leur langue correctement, il décida d'attendre quelque années afin de favoriser mon adaptation.

Il était loin d'être riche, comme mes pitoyables géniteurs mais, il n'était pas pauvre, non plus. Il m'avait fait récupérer une partie de mon enfance perdue et, grâce à lui, j'ai pu commencer à avoir un intérêt morbide pour la médecine légiste. Peu de gens faisaient ce genre de travail car il fallait avoir beaucoup de sang froid pour y procéder... :Un jour, tu pouvais parfaitement te retrouver face aux corps qui abritaient les âmes de ceux qui t'étaient chers. J'étais jeune, mais j'avais beaucoup d'avance vis à vis de mes aînés. J'avais étudié la médecine à la maison, durant des années, jusqu'au jour où je me suis présenté en candidature libre aux examens de l'Université de Cambridge. J'avais quinze ans, à l'époque mais, grâce au soutien de mon oncle et à mes efforts, j'ai réussi à rentrer dans le Gonville and Caius College.

Avec le temps, j'ai compris pourquoi mon cher oncle vivait d'une façon aussi recluse, aussi réservée : il était misanthrope et la société actuelle ne lui convenait point. Elle ne lui apportait rien de bon, le privant de ses droits et de sa libre pensée. Moi qui croyais qu’étudier neuf heures par jour était beaucoup, lorsque j'ai dû en faire douze, pour gagner plus de mérites et conserver les aides que l'on m'avait donné afin de pouvoir payer mes études, j'ai cru que j'allais en mourir. J'avais beau être un génie, je demeurais humain, un adolescent, qui plus est. Peu m'importait combien pouvait-on tenter de rabaisser ou autres, à l'université, puisque j'étais le plus jeune. J'ai dû travailler très dur afin de ne pas redoubler et de faire honneur à mon oncle : c'était seule personne dont je souhaitais voir le sourire et recevoir des félicitations. 

Comme n'importe qui pouvant profiter de tels moments de bonheur, je croyais qu'ils allaient être éternels... Que les beaux jours n'allaient jamais finir, ou du moins, avant très longtemps... Quam ai-je pu être innocent ! Que des niaiseries, car tout a un début et une fin... 

Chapitre III
{Lorsqu'une entité pure est brisée...}

« En présence de cette foule immense, respectueusement inclinée devant ce cercueil, aux échos retentissants de la commotion éprouvée, nous honorons la mort de Glenn Rosenwald... »

C'est ce que j'aurais aimé entendre, le jour que Glenn quitta ce monde. J'étais le seul au cimetière et je voyais son cercueil descendre pour ensuite être lentement enseveli... Cet homme que j'ai tant aimé et respecté n'était plus qu'un corps sans vie, maigre, livide et silencieux... Sa froideur m'importait peu mais, ce sourire avec lequel qu'il avait cessé d'être me brisa le cœur. Malgré tout, ce jour là, aucune larme ne fut versée. Ce fut à cet instant que j'ai changé, que je me suis renfermé sur moi-même et je suis devenu insensible à tout, outre la colère ou la lassitude... 

Pourquoi m'a-on ôté le seul être qui m'était aussi cher... ? Pourquoi lui ? Pourquoi est-il mort ? Pourquoi a-t-il dû être choisi par cette maudite maladie... ? Glenn, qui crut un jour mourir de solitude, fut emporté par la maladie, faute de moyens pour le traiter.

***Flashback***


Quelques mois après mon entrée à l'Université, j'eus une période difficile : J'ai réalisé que je l'aimais lorsque j'ai eu le malheur de rêver d'un monde où il n'existait pas... J'avais récemment fêté mes dix-sept ans. Je n'osais pas vraiment regarder mon oncle en face, par crainte qu'il ne devine ce que je ressentais à son égard. Je savais qu'il était homosexuel, lui aussi puisque, un jour, quand j'étais plus jeune, je l'ai surpris en train de regard un film XY sur une chaîne payante qu'il bloquait toujours afin que je ne puisse pas y accéder, si jamais j'avais envie de regarder la télévision. Donc, le fait de craindre d'être rejeté à cause de sa sexualité ne me préoccupait pas, ni même le fait d'être toujours mineur, non... C'était surtout le fait que nous soyons de la même famille qui risquait de perturber une possible relation... 

Est-ce qu'il m'aimait, au moins, comme moi je l'aimais ? Si jamais quelqu'un nous découvrait, il risquait gros... Je tâtais difficilement le terrain et je ne voulais pas lui causer davantage de soucis. Nonobstant, ces puériles pensées restèrent en arrière plan et finirent par s’évanouir, le jour que mon oncle eut un malaise. Je n'étais pas un docteur ni même un connaisseur, mais, à depuis cet instant même, je sus que rien n'allait être comme avant... Je n'avais pas de permis de conduire alors j'ai du appeler une ambulance, qui a tardé plus d'une heure à arriver chez nous... Par chance, ce ne fut pas à cause d'un problème cardiaque, ni même pour un AVC qu'il s'effondra... Non... Ce fut à cause d'une insuffisance respiratoire donc je pus lui apporter des premiers secours en attendant l'ambulance. 

Une fois à l’hôpital, les docteurs durent lui faire plusieurs bilans, commençant par une prise de sang afin de trouver la source de ce soudain collapsus nerveux puisque, visiblement, il n'y avait aucune autre raison pour qu'il ait manqué d'air, à cet instant. Mon oncle se réveilla quelques heures plus tard, mais, au moins, il avait l'air d'aller bien. La première chose qu'il fit, ce fut de me chercher rapidement du regard. Il était plus inquiet à mon égard qu'au sien. Il m'attira contre lui et me serra aussi fortement que la perfusion le lui permit. 

— Elleyson... Navré de t'avoir inquiété. me souffla-t-il en caressant ma tête.

Jamais, au grand jamais, je ne m'étais autant inquiété vis à vis de quelqu'un -autre que moi-même, bien entendu-. J'avais la gorge nouée et j'étais incapable de dire quoi que ce soit donc, je lui ai simplement rendu son étreinte. Je ne me souviens pas vraiment de ce qu'il s'est passé par la suite, parce que je me suis endormi. J'étais fatigue mais j'étais tellement soulagé de voir qu'il allait bien... Pourtant, lorsque le docteur nous communiqua que les résultats de la prise de sang étaient non-concluants et qu'il a dit qu'il faudrait sans doutes faire un TAC et des IRM du cerveau et du cœur, sans préciser vraiment pourquoi, je sus que c'était le début d'une longue série d'examens...

Puisque je ne pouvais pas rester 24h/24 et 7j/7 avec lui, j'ai dû poursuivre les études. L'hôpital était relativement près du campus, où j'ai dû commencer à vivre, puisque les médecins refusèrent de laisser que mon oncle retourne chez lui jusqu'à ce qu'ils aient trouvé un diagnostic. Lorsque l'on en eut trouvé un et qu'on nous le communiqua tel une sentence, mon cœur manqua de s'arrêter : 

— Il s'agit d'une ACAR... nous informa le neurologue auquel on assigna son cas.

Une Ataxie Spinocérébelleuse autosomique et récessive, de type FRDA. Le premier symptôme ? La dysphagie, puisque ce à cause de cela qu'on l'amena à l’hôpital, lorsqu'il collapsa... Il n'avait pas pu avaler sa propre salive, en guise de réponse nerveuse, sa trachée se serra et l’empêcha de respirer. Ensuite, ce fut le diabète, les rapides troubles moteurs et la cardiomyopathie hypertrophique qu'on lui avait trouvé. 

Cette dernière était assez avancée et, selon les docteurs, la maladie s'était déclarée il y a plusieurs années. Par ailleurs, il n'existait -ni existe actuellement- aucun traitement capable de guérir les ataxies spinocérébelleuses. Ses jours étaient comptés... Il n'y avait pas de neurologues s'occupant des ataxies à Cambridge ni à Londres donc on lui autorisa de faire un déplacement surveillé jusqu'à Gotham, puisque c'était son habituel lieu de résidence et que les meilleurs spécialistes travaillaient dans l’hôpital de cette... ville. 

Les jours, les mois et les années passèrent... Je rendis visite à mon oncle autant qu'il me fut possible, même si faire le déplacement en avion n'était pas toujours possible. J'ai fini par écrire une lettre de motivation au doyen de mon université afin de pouvoir être transféré à l'Université des Sciences de Gotham (qui était relativement près de l’hôpital). Avec les notes, les aides et une lettre de recommandation du doyen du Gonville and Caius College, j'y ai été rapidement accepté. Lentement, je constatais les dégâts que cette fichue maladie neurodégénérative causait à cet homme qui eut de plus à plus de mal à me reconnaître. La buspirone, le seul traitement -qui n'avait théoriquement pas d'effets secondaires- auquel l’hôpital avait accès accentua les problèmes mnémoniques de mon oncle puisqu'il y fit une grave crise allergique. Son aréflexie ostéo-tendineuse faisait qu'il se blesse facilement, puisqu'il n'avait plus de réflexes moteurs, ou ils avaient du retard. 

Progressivement, il commença à coordonner mal ses mouvements, s'étouffait souvent et finit par perde l'usage de ses jambes... J'entamais ma troisième année de médecine lorsqu'il fut alité, incapable d'user de ses bras afin de faire avancer son fauteuil roulant. Il était maigre et, malgré son jeune âge, quelques mèches grisonnantes souillèrent sa magnifique chevelure noire. Je savais que j'allais regretter le fait de ne pas lui avoir avoué mes sentiments. C'est pourquoi, lorsque j'eus « fêté » mes dix-huit ans, je lui dis. Même si je n'étais plus qu'un inconnu pour lui, un inconnu qui lui rendait souvent visite. Malgré tout, il me traitait comme un véritable ami... Mais, j'étais -et je suis- quelqu'un d'égoïste... Contrairement à ce que j'aurais pu croire, j'obtins une réponse positive. J'aurais été tellement heureux d'être avec lui si la situation avait été une toute autre... Quoi que je lui dise, durant ces derniers mois, il l'oubliait directement. Dans un de ses rares instants de lucidité, pendant lequel il sembla se souvenir de moi, il me dit ceci : 

— Je ne veux plus dire des choses comme « Je veux revenir en arrière »... Je sais comment je suis, à présent, et malgré tout ce que j'ai pu te faire souffrir, je t'aime ; ne l'oublie pas... Je veux vivre, je vais le faire pour nous, pour toi, Elleyson. Si jamais quelque chose venait à m'arriver, promets-moi de ne pas pleurer... me demanda-t-il un jour. Je veux seulement une tombe fleurie, avec beaucoup de plantes, dans un coin ensoleillé du cimetière ! ajouta-t-il avec une pointe d'humour. Je ne me sentais pas d'humeur à rire, mais, je m'y suis forcé un peu, lui souriant légèrement. 

Son humour était aussi morbide que son métier et pourtant, dans d'autres circonstances, j'ai rit à ses blagues idiotes sur des animaux empaillés et des croque-morts au chômage. Mais... d'être un homme souriant et énergique à le voir allongé sur un lit d’hôpital, blême, fatigué, les yeux creusés, rouges et soulignés par des cernes pratiquement noires -dues à son manque de sommeil- m'avait choqué et marqué.

Chaque seconde et chaque minute de sa vie fuyait de son corps lentement.
Quelques mois après le début de ma sixième et dernière année à l'université, ainsi que peu avant mon anniversaire, son cœur cessa de battre ou, du moins, ce fut ce qu'on tenta de me faire croire... Ce jour là, j'étais en train de parler avec l'un de mes agrégés vis à vis de ce que je pensais faire après avoir obtenu mon diplôme. Il me demanda si j'allais arrêter et devenir un « simple » légiste ou si je voulais viser un doctorat. Sincèrement, j'aurais aimé devenir neurologue mais, ma seule source de motivation avait cessé d'être... 
***Fin du flashback***


Mon oncle me légua le manoir qu'il avait dans la périphérie de Gotham mais il fut rapidement saisi afin de payer les dépenses médicales et les dettes de ces six dernières années puisqu'il n'avait plus d'assurance et que mes propres revenus étaient trop maigres pour pouvoir récupérer ce que les usuriers avaient prit. J'eus à peine le temps de récupérer quelques affaires avant qu'ils vendent la propriété aux enchères. Ces maudites vautours s'étaient précipitées vers notre ancienne demeure comme s'il ne s'agissait que d'un simple morceau de viande en décomposition. Comme tous les usuriers, quel qu'il soit le montant dû, ils finiront par te ruiner... On peut dire que j'ai un peu disjoncté à l'époque et... c'est ainsi que tout à commencé. 

Chapitre IV
{Absolem, un nouveau serial killer}

Plus rien ne me rattachait à la vie. Peu m'importaient mes géniteurs, mon bâtard de frère ou mes pseudo-amis... J'étais un mort-vivant, j'errais sans but concret. Dépourvu d’émotions et de bons sentiments... J'ai eu une période où rien ni personne pouvait me combler, seuls me vices pouvaient berner ma raison et camoufler cette profonde blessure qu'avait causé la mort de Glenn. J'ai commencé à fumer et j'ai sombré dans une débauche totale, dois-je l'avouer. Pourtant, j'ai toujours été subtile : j'ai toujours préférer séduire ce qui me semblait hors portée, car je me lassais facilement du reste. 

Cet intérêt, que l'on aurait qualifié comme étant sinistre, vis à vis des morts ne fit qu’accroître, lorsque je fis ma toute première victime. Han ! J'en frémis, rien qu'en y pensant. C'était tellement... jouissif : On peut ressentir un couteau pénétrer dans la chair, lentement ou rapidement, peu importe, jusqu'à la garde... Les tissus se déchirent au passage, parfois, on peut même entendre craquer les os, entendre les cris des victimes et voir leurs pathétiques visages se déformer -ou leurs corps se voûter- à cause de la douleur.

Alors qu'une personne normale aurait sûrement regretté son geste et n'aurait pas recommencé, moi, ce même jour, j'ai continué sur ma lancée : je fis six victimes de plus. Qui ai-je tué parmi ces « pauvres gens » ce magnifique 21 Janvier 2002 ? Ce n'étaient pas des cibles au hasard, je les avais étudiées pendant des années, j'avais tout prévu et j'étais prêt à m'en prendre à ceux qui essayeraient de m'arrêter : j'avais tué la famille de l'usurier ayant vendu notre maison aux enchères et deux témoins, qui n'étaient que des malheureux se trouvant au mauvais moment et au mauvais endroit : je ne voulais pas laisser de traces. Et, vous savez ? J'ai obligé les parents de ces trois morveux à voir le massacre avant de les assassiner, eux aussi. Pourquoi ai-je fait cela ? L'ennui, peut-être ? La lassitude ou simplement parce que ces pourritures ne méritaient pas mieux. Non. C'était plus que de la vengeance et de la lassitude, plus qu'un simple acte égoïste et spontané mais vous ne seriez capable de comprendre ce qui mut à cet instant même. Je voulais qu'ils souffrent comme j'avais souffert. Accessoirement, je n'ai plus tué des enfants, depuis ; je n'ai aucune raison de le faire puisqu'ils ne m'intéressent pas.

Pourquoi suis-je toujours en liberté ? 
Et bien, je suis quelqu'un d’extrêmement formel, professionnel et.. puisque je n'ai pas de scrupules vis à vis de mes victimes, je tue de maintes façons. Souvent, j'emporte les corps, ne laissant qu'une partie d'eux sur les lieux, rien de plus. Pas d'empreintes, pas d'indices, pas de noms... Juste un mot : Absolem. Je dois avouer que, parfois, j'accompagne ma signature d'un trèfle empalé et traversé par plusieurs lances. Le tout, griffonné avec du sang, de la peinture ou des cosmétiques et même, gravé sur la chair des macchabées. Quoi qu'il en soit, peu importe la façon dont je signe mes meurtres. Ce qui importe est le fait que l'on reconnaisse que c'est MON œuvre et que je puisse continuer de tuer afin de nettoyer la ville à ma façon.
Absolem, un psychopathe bien trop lucide [Terminé] 1393545298-signature-absolem

Que fais-je avec les corps et comment ?
Ouh... C'est une question fort pertinente, mais un tueur ne doit jamais dévoiler ses techniques au public afin d’éviter les pâles copies. Mais, je peux vous dire que j'use de mon savoir dans le domaine médical et dans la taxidermie afin d'en faire -parfois- des belles sculptures. D'ailleurs, c'est plus amusant lorsque les victimes sont toujours en vie et agonisent. Tuer lentement, d'une belle façon -pour violente qu'elle puisse être- et avec maintes techniques : voilà ce qui me caractérise.   
Pitié ? Empathie ? Pardon ?
Sans façons. Ces mots n'ont jamais été dans mon dictionnaire.
Chapitre V
{Rivalité rime avec amitié}

Lorsque j'ai commencé à jongler entre les études et les pratiques, durant cette dernière année de médecine, j'ai découvert la vraie cause du décès de mon oncle : il a été tué. Une dose trop haute d'insuline lui fut injectée. Ce ne fut point une erreur, mais un meurtre. La quantité avait été soigneusement mesurée puis que le chiffre inscrit sur la dernière page de son dossier médical à peine plus haute que la normale et, seuls ceux qui connaissaient l'état physique de mon oncle auraient pu savoir que la dose était létale. Par ailleurs, plusieurs pages manquaient, d'autres n'avaient pas été mises à jour, des informations manquaient et Glenn n'avait visiblement pas été le seul à mourir ce jour, de cette même façon. Je n'étais pas policier, je n'étais pas encore légiste ni même criminologue mais, indubitablement, tout indiquait que cela avait été prémédité. 

Plus tard, j'entendis -par inadvertance ou presque- une conversation -plutôt intéressante- lorsque l'on cherchait des réponses : cette série de morts avaient été planifiées afin de libérer des chambres dans l’hôpital et réduire les dépenses en éliminant les patients porteurs d'une maladie orpheline ou rare, tels que mon oncle. Ensuite, puisqu'ils avaient aussi choisi des personnes « sans famille » ou délaissés, ils pouvaient garder les corps afin de les étudier plus profondément. Ils n'avaient pas prévu que je réclame le corps de mon oncle, à l'époque... 

J'ai prit mon temps, afin de m'informer à l'égard de tous les médecins et infirmiers s'étant chargés du cas de mon oncle, amant et mentor. J'ai caché nos liens afin qu'on ne puisse pas me suspecter de quoi que ce soit et j'ai changé de nom. Je n'ai pas tardé à éliminer tous ceux ayant osé approcher mon oncle mais, alors que je visais l'ultime cible, celui qui avait tiré les ficelles, l'ex-docteur Julian Griffin, le directeur de l’hôpital, je fis la rencontre d'un autre tueur en série : Amber Drake. Nous nous combattîmes durant des longues minutes jusqu'à en rester dans un match nul, puisqu'il visait cet homme aussi. Pourquoi ? Je m'en moque. Je n'aurais jamais cru ressentir de nouveau un tel intérêt envers qui que ce soit, ni même pouvoir trouver quelqu'un étant à ma hauteur... Il était mon âme sœur, nous nous complétions à la perfection. Lui, il était toujours souriant, il était vrai cordon bleu, il maniait à la perfection les armes blanches, il était joueur et cynique... 

Ce « corbeau » était parfait.
Étrangement, après notre premier combat, nous nous sommes liés d'une amitié que l'on aurait pu qualifier de malsaine. Elle était aussi ambiguë que dangereuse puisque, malgré tout, nous demeurions rivaux. Malgré cela, rien ne m’empêchait de prendre un sinistre plaisir à me battre contre lui dès que nous nous croisions sur le terrain. Un fois il gagnait, une autre c'était moi qui emportait le combat mais, la plupart étaient des matchs nuls. 

Chapitre VI
{Une relation malsaine & ambiguë}

Ce psychopathe hantait mes rêves...
Notre relation était aussi farfelue que notre propre existence. C'était à la fois une éternelle partie du Chat de la Souris, mais aussi, une intime amitié. Les humains, ce sont les mêmes ordures, partout. Que ce soit ici, à Gotham, en Angleterre ou ailleurs. Ce ne sont que des morceau de chair pouvant saigner, crier et assouvir mes besoins les plus basiques. Lui, il était différent... Lorsque j'avais besoin de lui, il était toujours là. Lorsque c'était lui qui avait besoin de moi, je me pointais sans hésitation. Je savais que, tant qu'il serait là, tout allait bien se passer et, si je dois mourir, ce sera uniquement pour lui -ou de sa main- que je le ferais. 

Cet homme marqua mon cœur, mon esprit et mon corps. 
Cette énorme cicatrice traversant mon torse – que je porte aussi fièrement- est la marque en question, une trace de lui qui jamais ne pourra être effacée, quoi que j'en advienne. Il ressemblait tellement à mon oncle, physiquement... Le jour qu'il entailla mon torse, je crus que mon heure avait sonné : jamais je n'avais été aussi gravement blessé. D'ailleurs, ce fut mon rival qui me soigna : Il m'amena à son entrepôt, où il désinfecta puis pansa mes blessures.

Ses mains, dépourvues de ces gants étaient d'une douceur étonnante. Ses doigts étaient longs et plutôt fins, dignes d'un pianiste. Il était près, dangereusement près de moi. J'étais habitué à ses moqueries et à ses blagues sinistres mais, ce soir là, il n'était pas comme d'habitude. Moi-même, je n'arrivais pas à penser clairement et pourtant, mon cœur et mon corps réclamaient à l'unisson une seule et même chose : lui. C'était réciproque et il prit l'initiative, d'ailleurs. Désormais, il était le seul à qui je montrais des expressions et des sentiments que je croyais disparues. Réellement, il était devenu ma raison d'être. Je le désirais et il m'arrivait même d'envier tout ce qu'il touchait. Heureusement, cette nuit-là fut la première mais pas la dernière

Par ailleurs, il y a deux ans, ce fut à mon tour de lui sauver la vie. 
Je venais de finir les pratiques donc, j'étais publiquement habilité pour exercer mon métier. J'étais employé dans une petite clinique privée. Là-bas, je me fis remarquer par la police grâce à mon excellent travail et on ne tarda point à me faire intégrer leurs rangs. Mon « nom » était affiché sur les grandes listes de criminels. Je trouvais tupide de recenser les plus dangereux criminels de la sorte, même si, quelque part, s'en était une fierté. De son côté, Drake avait été employé dans une firme robotique. Son boulot se trouvait assez loin du mien, mais rien m’empêchait de l'harceler le voir, surtout, une fois la nuit tombée. Nonobstant, un jour, il y eut un grave accident dans son lieu de travail, une explosion. Il fut incapable de reprendre ses meurtres puisqu'il fut gravement blessé... Aujourd'hui, il est en fauteuil roulant. 

Comme je l'ai déjà mentionné, je me suis occupé de lui, comme il l'avait fait avec moi. Même si, théoriquement parlant, on était déjà quittes, moi, je lui étais encore redevable. Il est ma source d'inspiration. Certains vénèrent ledit Batman ou je ne sais quoi, moi, c'est lui que j’idolâtre et que j'admire silencieusement. 


Épilogue

Finalement et, à risque de radoter, je pense être quelqu'un de lucide, malgré tout. Mon sadisme, ma perversion et ma psychopathie ne m'ont jamais empêché de réfléchir comme il le fallait, malheureusement pour certains. Il est rare que mes victimes m'aient été proches parce que je choisis des gens avec qui je n'ai aucun lien afin d'éviter d'être démasqué. Souvent, je prends ceux qui me plaisent, ceux que je juge comme étant du bon matériel pour mes œuvres d'art. Avant de faire quoi que ce soit, je fais des recherches sur mes cibles, je les analyse, je mémorise leurs habitudes, leurs horaires, les endroits qu'ils fréquentent, etc.

En fonction de tout ce que j'apprendrais sur la personne, je le laisserais filer ou j'abrégerais ses jours, si puis-je dire. Je n'ai pas la prétention de me prendre pour la Faucheuse, non, mais je pense que ce que je fais est un bien pour la société. Je ne suis pas le seul à croire, il faut dire. Leur sexe, leur âge (je ne touche jamais aux moins de 16 ans, par principes) et leur milieu m'importe peu, en fait, mais, la plupart de mes cibles s'avèrent être d'autres criminels, des escrocs, des informateurs de la mafia, des mafieux et des citoyens corrompus - tels que des banquiers ou des policiers.

Tel un spectre, j'apparais, je frappe puis je « disparais ». Jamais, au grand jamais, je n'ai commis une seule erreur, puisque je les revoyais toujours en avance. J'ai toujours pris mon temps pour commettre mes meurtres et parce que j'ai librement accès aux dossiers et aux corps. Si je laissais quelque chose sur les cadavres, c'était dans des endroits discrets que personne n'auscultait mais, en tant que légiste, je me devais de le faire, profitant pour effacer mes traces - si j'avais le malheur d'en laisser. Eh. Maintenant, ça suffit. Je pense en avoir suffisamment dit, trop même...

Lâchez-moi un peu...
À moins que vous ne vouliez être les prochains sur ma liste !


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Petit Extra:


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MessageSujet: Re: Absolem, un psychopathe bien trop lucide [Terminé]   Absolem, un psychopathe bien trop lucide [Terminé] EmptyLun 16 Fév - 18:10

Un bienvenue officielle s'impose donc !

Eh bien, quelle fiche ! Remplis et très complète, haha ! Félicitation pour avoir tenu le coup jusqu'au bout xD

Comme je te l'ai déjà dis, j'aime beaucoup la dimension artistique des meurtres Absolem, un psychopathe bien trop lucide [Terminé] 178442322 J'ai aussi aimé la façon dont il a voulu devenir spécialiste en maladie cardio-respiratoire. Par ailleurs, c'était bien pensé cette histoire de transfert de l'Angleterre à l'université de Gotham !

Comme je suis tatillon (je suis pas trop chiant sinon x) je voudrais avoir une petite précision pour les meurtres. Ce sont des gens lambas ou des gens bien ciblés ? J'ai compris à la fin que c'était des choix "au hasard " du coup.
Pour le manoir, c'est du détail, mais c'est le manoir en Angleterre ? Ca ne change pas grand chose, mais je me demande simplement x)

En revanche, je suis assez réticent à l'entrée à l'université à 15 ans. J'ai rien contre le génie, ni rien, mais ça me parait un peu gros. Je me trompe peut-être sur l'âge requis dans les entrées, mais j'imagine qu'on fait attention lorsqu'on fait entrer des adolescents dans des études de médecines. Je reconnais qu'Elliot puisse être une bête de sang froid et de maturité, ça me semble plus logique qu'il prenne son mal en patience.  (même vis à vis de Hush qui est quand même une monstruosité dans son domaine, je trouverais ça gros, mais bon, ce n'est que mon avis ^^) Si ça ne t'embête pas de le mettre à 18 ans. Je comprends que tu préfèrerais probablement le garder ainsi pour la relation avec son oncle, ce que je comprends totalement (je me répète d'ailleurs.)

Pareil pour les six meurtres, pour une première fois, je trouve ça énorme xD Tu saurais envisager ça au comptes goutes ? Sous forme de plan ?
Parce que, si je comprends bien, c'est un meurtre arrivé par hasard sur une famille à qui il en voulait. Pourquoi ne pas avoir envisager le meurtre à l'avance ?

Ceci étant dit Very Happy
Je te demanderais de faire gaffe sur la fréquence et l’envergure de tes meurtres pour l’instant. Je te promets une petite intrigue qui tournera autour de ton perso, mais pour l’instant, étant donné que tu es flic et même en étant extrêmement méticuleux, je pense que le GCPD serait un peu sur les dents et chercherait à démasquer Absolem (en déconne pas avec Jim et y'a pas que le GCPD, les gangs, la mafia, les fous aussi tout ça, on ne se fait pas que des copains quand on est psycho XD)

VOILA ! J'attends sagement tes petites infos !
Sinon, ta fiche est sur la bonne voie Absolem, un psychopathe bien trop lucide [Terminé] 2763952917
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MessageSujet: Re: Absolem, un psychopathe bien trop lucide [Terminé]   Absolem, un psychopathe bien trop lucide [Terminé] EmptyLun 16 Fév - 19:23

Je fais doublon, mais j'ai le droit 8D

Encore une fois, une belle et longue fiche ! Très complète x)
Je te promets bientôt ton intrigue (dès que j'en aurais écris les grandes lignes, haha !)
(et si nos deux perso' se tombent dessus, ça pourrait être assez chouette Absolem, un psychopathe bien trop lucide [Terminé] 597721989 )

Bon courage à Gotham mon p'tit Absolem, un psychopathe bien trop lucide [Terminé] 2485598231
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